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Massacre au palais royal
02/12/2007 12:09
Le 1er juin 2001, le prince héritier Dipendra, ivre et sous l'emprise de la cocaïne, abat 10 membres de la famille royale au cours d'un dîner. Parmi les victimes se trouvent notamment ses parents, le roi Birendra, la reine Aiswarya ainsi que les autres enfants du couple royal.
Dipendra retournera l'arme contre lui-même et mourra, après 3 jours de coma. Suite à ce drame, Gyanendra, le frère de Birendra, absent à ce dîner, monte sur le trône. Le rapport d'enquête conclut à la responsabilité du prince héritier. Mais nombreux sont les Népalais qui croient plutôt à l'implication de Gyanendra et de son fils Paras dans l'affaire du massacre de la famille royale.
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Coup de force du roi Gyanendra
02/12/2007 12:26
En octobre 2002, le roi Gyanendra se met toute la classe politique à dos en suspendant le Parlement et en démettant de ses fonctions le Premier ministre élu Sher Bahadur Deuba au motif de son incapacité à régler le problème des insurgés maoïstes.
En juin 2004, le roi nomme à nouveau Sher Bahadur Deuba Premier ministre. Il le limoge le 1er février 2005, s'arroge les pleins pouvoirs et forme un nouveau Conseil des ministres composés de fidèles qu'il choisit lui-même. Il décrète l'état d'urgence et suspend les droits fondamentaux. Les médias sont muselés tandis que des centaines de personnes sont arrêtées.
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Grève générale et restauration du Parlement
02/12/2007 12:31
Face à ce coup de force, les partis d'opposition déclenchent le 6 avril 2006, une grève générale illimitée destinée à faire plier le souverain, réclamant notamment la convocation d'une assemblée constituante. Quant aux plus radicaux d'entre eux, ils n'hésitent pas à proner l'instauration d'une république. Le 24 avril 2006, face à la pression de la rue, le roi accepte finalement de restaurer l'assemblée dissoute en 2002 et nomme Premier Ministre Girija Prasad Koirala qui annonce lors de son investiture devant les parlementaires (et avec l'accord unanime des partis d'opposition), son intention d'organiser des élections en vue de la formation d'une assemblée constituante ayant pour mandat de rédiger une nouvelle loi fondamentale qui décidera notamment du sort de la monarchie.
Le 18 mai 2006, le Parlement vote à l’unanimité une proclamation historique privant le roi Gyanendra de l’essentiel de ses pouvoirs. Cette proclamation stipule que le Parlement est l’autorité suprême du pays. L’appellation de « Gouvernement du Népal de Sa Majesté » est modifiée par « Gouvernement du Népal ». Le roi perd son titre de Commandant suprême de l’Armée royale népalaise tandis que l’armée, rebaptisée Armée du Népal, passe sous contrôle d’un Conseil national de sécurité présidé par le Premier ministre. En vertu de cette proclamation, tous les pouvoirs exécutifs de l’État seront désormais assumés par le Conseil des ministres. En outre, le Népal, seule nation officiellement hindoue au monde, devient un État laïque. Le Raj Parishad ou Conseil royal est aboli. Le roi pourra désormais être poursuivi devant les tribunaux comme tout citoyen et il sera tenu de payer ses impôts comme tout Népalais.
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Accord de paix
02/12/2007 12:38
Un accord de paix entre le Gouvernement et le Parti communiste du Népal (maoïste) (ex-rebelles maoïstes) est signé le 21 novembre 2006. Le Gouvernement et les maoïstes s'entendent pour faire appel à l'ONU pour superviser le contrôle des armes et apporter son soutien à la préparation des élections pour la formation de l'Assemblée constituante.
Malgré une paix fragile, en raison des manquements fréquents des ex-rebelles maoïstes au code de conduite signé par les parties, un nouveau Gouvernement provisoire est constitué le 1er avril 2007, Ce gouvernement de coalition, dirigé par le Premier ministre Girija Prasad Koirala, comprend cinq ministres maoïstes. Cette entrée au gouvernement des maoïstes vient consolider l'accord de paix de novembre 2006. Le nouveau gouvernement fixe au 20 juin 2007, la date de la tenue des élections pour la formation de l'Assemblée constituante.
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Au Népal, les dieux sont partout
02/12/2007 12:44
Au Népal, les dieux sont partout. Les temples hindouistes et bouddhistes sont omniprésents dans la vallée de Katmandou. Des petits autels votifs dédiés aux innombrables divinités bordent les rues et les places publiques.
Dans plusieurs quartiers, des petits sanctuaires où niche l'effigie d'une divinité, sont venus s'ajouter, sans aucun souci d'agencement, sur la devanture des boutiques ou à même la façade des bâtiments. À l'heure de la puja, les Népalais s'y arrêtent pour honorer la divinité du sanctuaire.
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Shiva et son Lingam
02/12/2007 13:05
Shiva est le dieu de la destruction. Il est représenté avec un troisième œil, symbole de sagesse, au milieu du front et avec un cobra autour du cou. Il est habituellement représenté par un phallus stylisé, appelé shiva lingam (liṅgaṃ), symbole de création associé à la yoni, une dalle de pierre représentant l'organe féminin, la matrice du monde. Par l'union du linga (pierre au milieu sous forme de l'organe masculin) et de la yoni, l'Absolu qui se déploie dans le monde prouve qu'il surmonte l'antagonisme mâle-femelle ou spirituel-matériel: l'union des éléments masculins et féminins originels est une union sur laquelle repose toute vie.Le linga représente également le cosmos, mais aussi le pouvoir de connaître, la conscience comme axe de la réalité. Non plus orienté vers la finalité naturelle de force de vie et d'incarnation, le phallus dressé vers le ciel représente le rassemblement des énergies du yogi sur le plan sensible et leur conversion vers un niveau subtil.
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Shiva et son Lingam 2
02/12/2007 13:12
A l'origine, raconte pour sa part le Linga Purana, lorsque l'univers était envahi par les eaux, Vishnou et Brahmâ se disputaient, affirmant chacun qu'il était le plus grand des dieux. Mais tout à coup, surgit une immense colonne de feu entre les eaux. Elle était si haute qu'elle semblait sans fin.
Les deux dieux décidèrent de s'affronter en mesurant la hauteur de la colonne : Vishnou se transforma en sanglier et plongea au fond des eaux tandis que Brahmâ prit la forme d'une oie pour voler aussi haut que possible. Mais ni l'un, ni l'autre ne purent atteindre l'extrémité de la colonne incandescente. Shiva, apparaissant alors, expliqua qu'il s'agissait du lingam, symbole de son pouvoir mais aussi Shiva lui-même. Les dieux reconnurent alors la suprématie de Shiva, qui leur adressa un discours censé instituer les principales règles de son culte (Nuit Sainte de Shiva, processions, instaurations de statures, etc.)
Une autre légende raconte que Shiva apparut nu devant un groupe d'ascètes qui méditaient dans la forêt sans comprendre sa vraie grandeur. Pour les punir, Shiva décida de séduire leurs femmes. Pour se venger, les ascètes émasculèrent Shiva en invoquant un tigre, mais à l'instant où son lingam tombe à terre, l'univers fut plongé dans les ténèbres. Les yogi, enfin conscients de leur erreur, prièrent Shiva de restaurer la lumière dans le monde. Celui-ci accepta, à condition que les ascètes l'adorent sous la forme du lingam.
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Le drapeau du Népal
02/12/2007 13:19
Le drapeau du Népal est l'un des rares drapeaux nationaux qui ne soit pas rectangulaire. Il fut adopté le 16 décembre 1962 et est un des seuls drapeaux dont la définition légale ne vise pas un rectangle (parmi d'autres exemples, voir le drapeau suisse, carré ou celui de l'état de l'Ohio).
Les deux triangles représentent l'Himalaya ainsi que le bouddhisme et l'hindouisme. Le soleil et la lune symbolisent les familles des rois et des premiers ministres. Pour les hindous, le triangle représente le Dharma (loi morale, vertu religieuse et devoirs sacrés).
Le rouge carmin est la couleur nationale du Népal, opposé au blanc et noir, il symbolise la mort. Le drapeau népalais est aussi considéré comme un support de prières — en effet, la lune et le soleil sont symboliquement présents dans tous les Mantras : « fasse que la Nation prospère et vive, aussi longtemps que le soleil et la lune seront présents au firmament ».
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L'Himalaya, le Népal, l'Everest éveillent notre curiosité
02/12/2007 13:28
Les immenses montagnes de l'Himalaya fascinent les hommes depuis l'aube des temps. Bien avant notre ère, de vieux textes indiens mentionnaient déjà l'existence de montagnes gigantesques au nord de l'Inde où habitaient dieux et génies. Plus récemment, le mythe de Shangri La, une vallée enchanteresse, véritable paradis sur terre supposément située au coeur de l'Himalaya, a meublé l'imaginaire de plusieurs générations. Hôte de pays longtemps interdits aux étrangers qui l'ont enveloppé de mystère, l'Himalaya, par son gigantisme et sa majesté n'a rien perdu de sa magie.
Le Népal s’étire entre terre et ciel, de la plaine du Gange jusqu’au toit du monde. C’est une terre de contraste à la fois marquée par l’Inde et le Tibet. Une terre où cohabitent dans l’harmonie, de nombreuses ethnies et deux grandes religions : l’hindouisme et le bouddhisme. Une terre si proche du ciel que ses habitants, et tout ce qu’ils y ont bâti, sont profondément imprégnés par lui. Le Népal a vu défiler les alpinistes, les trekkers et les hippies sans perdre son âme. Ce qui le rend tellement attachant.
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En construction
29/08/2007 17:37
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